• Concours : Vers une dégradation historique ?

    Dans un nouvel article du Café pédagogique, André Ouzoulias , ancien professeur d'IUFM, juge les nouvelles maquettes des concours catastrophiques.

     

     

    Voici un extrait, dans lequel il dresse un bilan concernant la partie didactique dans le nouveau CRPE :

     

    «Les six maquettes spécifiques sont fidèles à la maquette générique. Comme celle-ci le prescrivait, elles donnent la priorité aux « compétences professionnelles en cours d’acquisition ». Ainsi, si l’on prend l’exemple du CRPE (concours de recrutement des professeurs des écoles), la part du didactique est de :

    - 13 points sur 40 pour la première épreuve d’admissibilité (épreuve de français et didactique du français),

    - 14 points sur 40 pour la seconde épreuve d’admissibilité (épreuve de maths et didactique des maths),

    - 60 points sur 60 pour la première épreuve d’admission (épreuve didactique dans un domaine au choix du candidat) (3),

    - 100 points sur 100 pour la seconde épreuve d’admission (didactique de l’EPS + entretien sur une « situation professionnelle »).

    Comme prévu par la maquette générique, le coefficient des épreuves orales d’admission vaut 2/3 de la note (160 sur 240). Or, comme on le voit dans le cas du CRPE, les épreuves d’admission étant exclusivement orientées vers l’évaluation des compétences professionnelles, la part globale des connaissances académiques est vraiment très maigre.

    (...)

    Au total, alors que la réforme était censée construire une authentique formation au métier d’enseignant et stimuler l’appropriation pratique et théorique des savoir-faire professionnels, on réussira le tour de force de métamorphoser la didactique et la pédagogie en choses apprises dans les livres pour les besoins d’un concours, sans rapport avec une expérience pratique effective. Disons-le clairement : c’est une parodie de formation pédagogique ! »

     


    Retrouvez l'article complet : ici.

     

    Source : http://www.cafepedagogique.net/


  • Commentaires

    1
    lulysse
    Vendredi 4 Avril 2014 à 13:40

    Bonjour,

    Je suis en master 1 MEEF et éprouve un gros malaise à l'idée d'avoir choisi ce master pour apprendre le métier de professeur des écoles . Je contrainte de travailler en priorité les maths et des analyses de production  d'élèves sur manuels plutôt qu'en classe effective!

    Beaucoup trop de cours de maths et franchement pas assez de terrain pour appréhender ce métier!

    Une énorme déception  par rapport à cette réforme qui n'atteindra pas son objectif premier de formation "professionnalisante ".

    Nous passons nos journées à travailler sur un concours  et non à préparer notre futur métier.

    Une année de perdue ! ! Quel gâchis!

    Je constate in vivo et avec douleur que Monsieur Ouzoulias a raison quand il parle de "parodie de formation pédagogique"

     

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