• Voilà premier oral terminé !!!

    Cette journée aurait pu être dramatique ...

    J'ai failli arriver en retard ... Une catastrophe, je me suis perdue dans Toulouse ! Mais la rage au ventre, je n'ai rien lâché ...  J'ai arrêté tous les passants, roulé un peu vite (pour ne pas dire très vite), fais des demi-tours n'importe où ... j'étais une furie dans la ville !!!

    Heureusement j'ai fini par trouver, et je suis arrivée à la dernière minute pieds nus, les chaussures à la main (pour courir les talons ce n'est pas top) !

    Résultat, j'ai tellement stressée avant que face au jury, j'étais plus détendue ...

    Le jury était bienveillant et très gentil.

    Les questions portaient essentiellement sur mon dossier :

    - sur les fondements scientifiques : c'était un réel approfondissement de tous les points que j'avais évoqués dans mon exposé.

    - sur la mise en place de ma séquence avec des retours sur des points précis. Pourquoi avoir mis cette étape à cette séance ? Comment allez-vous procéder précisément pour effectuer votre modélisation ? etc.

    Pas de questions pièges. Le jury questionnait pour en savoir plus.

    Il est difficile de juger une prestation. J'ai eu un peu de mal sur quelques questions. Mais je connaissais bien mon sujet et ma séquence, j'espère avoir donné cette impression au jury !

    Je me remets doucement de mes émotions ... La semaine prochaine, je pars encore plus tôt même si je dois attendre 2h sur place !!!

    Courage à vous et n'hésitez pas à partager vos expériences ;)


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  • Bonjour à vous tous !!!

     

    Révisant sans relâche  ... je ne suis pas très bavarde. J'espère que vous avancez bien ? Certains candidats ont commencé à présenter leurs épreuves orales ...

     

    Pour moi c'est prévu :

    - le 12 juin pour le dossier professionnel ;

    - le 20 juin pour l'EPS/CSE.

    Je suis à la fois angoissée et impatiente d'en finir ...

     

    Courage pour cette dernière ligne droite !

    Ne lâchez rien ;)


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  • Les RASED (réseaux d'aides spécialités aux élèves en difficulté) dispensent des aides spécialisées aux élèves d’écoles maternelles et élémentaires en grande difficulté. Ces aides sont pédagogiques ou rééducatives. Elles complètent les aides personnalisées mises en place en 2008 et les stages de remise à niveau pendant les vacances scolaires.

    Élèves concernés

    Dès l’école maternelle, certains élèves attirent l’attention des enseignants car leurs attitudes, leurs réponses aux consignes et leur adaptation à la vie collective révèlent des difficultés susceptibles de nuire à leur avenir scolaire. À l’école élémentaire, des élèves sont très en-dessous des exigences des programmes.

    Les aides spécialisées et les aides personnalisées peuvent concerner successivement ou simultanément un même élève.

    Intervenants

    Les RASED rassemblent des psychologues scolaires et des professeurs des écoles spécialisés.
    Ils sont membres à part entière de l'équipe enseignante des écoles où ils exercent. Ils interviennent auprès des élèves de la maternelle au CM2 , en classe ou en petits groupes.

    Missions

    Les RASED renforcent les équipes pédagogiques des écoles. Ils les aident à analyser les situations des élèves en grande difficulté et à construire des réponses adaptées.
    Ils contribuent à l'aide personnalisée et à la mise eu œuvre des programmes personnalisés de réussite éducative (P.P.R.E.).

    Lorsqu'un élève éprouve des difficultés dans ses apprentissages, l'enseignant spécialisé aide le maître à :

    • identifier les obstacles à la réussite,
    • établir des objectifs avec l’élève en difficulté,
    • proposer des situations, activités, supports, échéances et modalités d’évaluation.

    L’aide spécialisée vise a remédier aux difficultés qui résistent aux aides que le maître de la classe apporte. Elle permet de prévenir leur apparition chez des élèves ayant une fragilité particulière.

    Formes d'intervention

    Les aides spécialisées peuvent intervenir à tout moment de la scolarité à l'école primaire. Selon les besoins de l'élève, elles peuvent prendre différentes formes. Elles ont lieu pendant les heures de classe.

    Les aides spécialisées à dominante pédagogique

    Ces aides concernent les élèves qui ont des difficultés pour comprendre et apprendre alors qu’ils en ont les capacités.

    Elles ont pour objectifs :

    • la maîtrise des méthodes et techniques de travail,
    • la stabilisation des acquis et leur appropriation,
    • la prise de conscience de ce qui conduit à la réussite.

    Les enseignants spécialisés titulaires du CAPA-SH option E assurent ces aides.

    Les aides spécialisées à dominante rééducative

    Ces aides concernent les élèves qui ont des difficultés à s'adapter aux exigences scolaires.

    Elles ont pour objectifs :

    • le développement de l'envie d'apprendre
    • l'adaptation des comportements en milieu scolaire

    Les enseignants spécialisés titulaires du CAPA-SH option G assurent ces aides.

    Le suivi psychologique

    En cas de difficultés importantes, le psychologue scolaire réalise un bilan approfondi de la situation de l'enfant, en concertation avec les parents, et suit son évolution. Il peut proposer des entretiens aux enseignants et aux parents pour chercher des solutions adaptées au sein de l'école ou à l'extérieur.

     

    Source : http://www.education.gouv.fr/

     

    En savoir plus :

    Circulaire n°2009-088 du 17-7-2009

    Circulaire n°2002-113 du 30-04-2002 

    Académie de Créteil - Le RASED

     


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  • Punitions et sanctions : Qu'est-ce qui est autorisé et qu'est-ce qui ne l'est pas ?

    Voici ce que l'on peut lire dans la Circulaire du 6 juin 1991 :

    " (...) 3.2. RÉCOMPENSES ET SANCTIONS

    Le règlement type départemental peut prévoir des mesures d'encouragement au travail et des récompenses.

    3.2.1. École maternelle

    L'école joue un rôle primordial dans la scolarisation de l'enfant : tout doit être mis en œuvre pour que son épanouissement y soit favorisé. C'est pourquoi aucune sanction ne peut être infligée. Un enfant momentanément difficile pourra, cependant, être isolé pendant le temps, très court, nécessaire à lui faire retrouver un comportement compatible avec la vie du groupe. Il ne devra à aucun moment être laissé sans surveillance.

    Toutefois, quand le comportement d'un enfant perturbe gravement et de façon durable le fonctionnement de la classe et traduit une évidente inadaptation au milieu scolaire, la situation de cet enfant doit être soumise à l'examen de l'équipe éducative, prévue à l'article 21 du décret n°90-788 du 6 septembre 1990, à laquelle participeront le médecin chargé du contrôle médical scolaire et/ou un membre du réseau d'aides spécialisées.

    Une décision de retrait provisoire de l'école peut être prise par le directeur, après un entretien avec les parents et en accord avec l'inspecteur de l’Éducation nationale.

    Dans ce cas, des contacts fréquents doivent être maintenus entre les parents et l'équipe pédagogique de façon à permettre dans les meilleurs délais sa réinsertion dans le milieu scolaire.

     

    3.2.2. École élémentaire

    Le maître ou l'équipe pédagogique de cycle doit obtenir de chaque élève un travail à la mesure de ses capacités. En cas de travail insuffisant, après s'être interrogé sur ses causes, le maître ou l'équipe pédagogique de cycle décidera des mesures appropriées. Tout châtiment corporel est strictement interdit.

    Un élève ne peut être privé de la totalité de la récréation à titre de punition.

    Les manquements au règlement intérieur de l'école, et, en particulier, toute atteinte à l'intégrité physique ou morale des autres élèves ou des maîtres peuvent donner lieu à des réprimandes qui sont, le cas échéant, portées à la connaissance des familles.

    Il est permis d'isoler de ses camarades, momentanément et sous surveillance, un enfant difficile ou dont le comportement peut être dangereux pour lui-même ou pour les autres.

    Dans le cas de difficultés particulièrement graves affectant le comportement de l'élève dans son milieu scolaire, sa situation doit être soumise à l'examen de l'équipe éducative, prévue à l'article 21 du décret n°90-788 du 6 septembre 1990.

    Le médecin chargé du contrôle médical scolaire et/ou un membre du réseau d'aides spécialisées devront obligatoirement participer à cette réunion.

    S'il apparaît, après une période probatoire d'un mois, qu'aucune amélioration n'a pu être apportée au comportement de l'enfant, une décision de changement d'école pourra être prise par l'inspecteur de l’Éducation nationale, sur proposition du directeur et après avis du conseil d'école. La famille doit être consultée sur le choix de la nouvelle école. Elle peut faire appel de la décision de transfert devant l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l’Éducation nationale. (...) "

     

    En savoir plus :

    • Le site académique de Nancy-Metz propose une note documentaire intitulé : Quelles sanctions possibles à l'école maternelle et primaire ? de Bruno Robbes : texte.

     


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  • Les nouveaux programmes et la scolarisation des enfants de moins de trois ans : un article dans la Classe de Vivi par  ici.

     

    Le développement de l'accueil des enfants de moins de trois ans à l'école maternelle est un aspect essentiel de la priorité donnée au primaire dans le cadre de la refondation de l'école. La scolarisation d'un enfant de moins de trois ans est une chance pour lui et sa famille lorsqu'elle correspond à ses besoins et se déroule dans des conditions adaptées. Elle constitue une toute première étape de son parcours scolaire.

     

    Favoriser la réussite scolaire

    La scolarisation précoce est un moyen efficace pour favoriser la réussite scolaire des enfants dont la famille est éloignée de la culture scolaire pour des raisons sociales, culturelles ou linguistiques. Elle doit être développée en priorité dans les écoles situées dans un environnement social défavorisé, que ce soit dans les zones urbaines, rurales et de montagne ou dans les départements et régions d'outre-mer.

     

    Réussir la prise en charge

    La réussite de la prise en charge de ces jeunes enfants nécessite des précautions particulières :

    • prendre en compte les repères concernant le développement physique, moteur, affectif et social de l'enfant et les besoins liés à son âge ;
    • créer et maintenir des relations de confiance avec les parents, condition indispensable à une intégration réussie à l'école ;
    • traiter les questions d'organisation à prévoir, s'agissant de la scolarisation des tout-petits (disposition des locaux et équipement, conditions d'encadrement, distribution des sections dans les classes de l'école, déroulement de la journée).

     

    Assurer la qualité des solutions d'accueil

    Les solutions d'accueil pour ces très jeunes élèves, qui passeront quatre ans à l'école maternelle, ne peuvent consister uniquement en une scolarisation dans les formes traditionnelles. Les projets d'accueil et de scolarisation des enfants de moins de trois ans prennent en compte l'analyse des besoins, l'implantation des locaux, les matériels spécifiques, l'adaptation possible des rythmes scolaires. La qualité de la prise en charge éducative s'appuie sur la collaboration avec les collectivités territoriales et les services en charge de la petite enfance (CAF, PMI...). 

     


    10 principes pour la mise en place de dispositifs d'accueil et de scolarisation des enfants de moins de trois ans :

    1 - La scolarisation des enfants de moins de trois ans concerne les enfants dès l'âge de deux ans, ce qui peut conduire à un accueil différé au-delà de la rentrée scolaire en fonction de la date anniversaire de l'enfant.

    2 - La solarisation des enfants de moins de trois ans nécessite un local adapté, ou une adaptation des locaux et un équipement en matériel spécifique, définis en accord avec la collectivité compétente.

    3 - La structure mise en place accueille prioritairement des enfants du secteur de l'école où elle est implantée.

    4 - Le projet pédagogique et éducatif est inscrit au projet d'école. Lorsqu'un dispositif d'accueil est implanté hors des locaux d'une école maternelle, il est inscrit au projet de l'école de laquelle il dépend.

    5 - Le projet pédagogique est présenté aux parents. Dans les secteurs les plus défavorisés un travail avec les partenaires locaux concernés est déterminant.

    6 - Le projet pédagogique et éducatif prévoit explicitement les modalités d'accueil et de participation des parents à la scolarité de leur enfant.

    7 - Les horaires d'entrée et de sortie le matin et l'après-midi peuvent être assouplis par rapport à ceux des autres classes, en conservant toutefois un temps significatif de présence de chaque enfant selon une organisation régulière, négociée avec les parents qui s'engagent à la respecter.

    8 - Dans les écoles qui les scolarisent, les enfants de moins de trois ans sont comptabilisés dans les prévisions d'effectifs de rentrée.

    9 - Les enseignants qui exercent dans ces structures reçoivent une formation dont certaines actions peuvent être communes avec les personnels des collectivités territoriales. Ces formations concernent l'ensemble des membres de l'équipe d'école pour maîtriser les connaissances et compétences spécifiques à la scolarisation des moins de trois ans.

    10 - Les formateurs, et notamment les conseillers pédagogiques des circonscriptions concernées par ces dispositifs, suivront une formation adaptée au niveau départemental ou académique pour faciliter l'accompagnement des équipes dans la définition et la mise en œuvre de leur projet.

     

     

    Scolarisation des enfants de moins de trois ans

    Circulaire n° 2012-202 du 18-12-2012

     

    Source : http://eduscol.education.fr


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