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    La politique d'éducation prioritaire vise à réduire les effets des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire. Cette politique d'égalité des chances a pour principal objectif la réduction des écarts de réussite, avec le reste du territoire, sur l'ensemble du parcours scolaire des élèves qui y sont scolarisés.

     

    Éducation prioritaire quelques dates clés :

    • 1981 : création des ZEP
    • 1997 : création des  REP (Réseaux d'éducation prioritaire) / ZEP sont rebaptisées "Contrats de réussite"
    • 2006 : les REP renforcés ont été rebaptisés RAR (Réseaux Ambition Réussite) / les autres sont devenus des RRS (Réseaux de Réussite Scolaire).
    • 2010 : Programme CLAIR qui remplace les RAR
    • 2011 : -> ECLAIR (Écoles en plus).

    ECLAIR = difficultés scolaires et sociales. RRS = public plus hétérogène.

    • 2013 : La loi sur la refondation de l’école présente les REP et les REP+.
    • A la rentrée 2014 : 102 REP+ préfigurateurs.
    • A la rentrée 2015: La carte de l’éducation prioritaire a vocation à être revue (puis tous les 4 ans).

    La majorité des ECLAIR deviendront REP+ et la majorité des RRS deviendront des REP.

     

     

    Orientations actuelles

    La réduction des inégalités sociales et territoriales est  inscrite dans la loi de refondation de l'École de la République du 8 juillet 2013. Elle définit un objectif essentiel : ramener à moins de 10% les écarts de réussite scolaire entre les élèves de l’éducation prioritaire et les autres élèves de France.

    À la suite du rapport de diagnostic de juillet 2013 et de l’organisation des assises de l’éducation prioritaire, la réforme de l'éducation prioritaire a été présentée le jeudi 16 janvier 2014 par Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale, et George Pau-Langevin, ministre déléguée chargée de la réussite éducative.

    Après une phase de préfiguration engagée au cours de l’année 2014/2015 sur une centaine de réseaux parmi les plus difficiles, la refondation de l’éducation prioritaire entrera en vigueur sur l’ensemble des réseaux concernés à la rentrée 2015.

    La refondation de l’éducation prioritaire comprend 14 mesures-clés définies autour de 3 axes : des élèves accompagnés dans leurs apprentissages et dans la construction de leur parcours scolaire, des équipes éducatives formées, stables et soutenues, un cadre propice aux apprentissages. Un référentiel a été élaboré pour permettre aux équipes d’exercer pleinement leur liberté pédagogique en s’appuyant sur des repères solides et fiables issus de l’expertise des personnels, de l’analyse de l’inspection générale et des travaux de recherche.

     

    Axe 1 : Des élèves accompagnés dans leurs apprentissages et dans la construction de leur parcours scolaire

     

    Mesure 1 - La scolarisation des moins de 3 ans dans chaque réseau

    La scolarisation des enfants avant trois ans a été identifiée comme un puissant levier pour la réussite des élèves, notamment de ceux issus des milieux les moins favorisés.

     

    Mesure 2 - "Plus de maîtres que de classes" dans chaque école

    L’affectation dans une école d’un maître supplémentaire favorise le travail collectif des enseignants et contribue à bien identifier les besoins des élèves et à accompagner leurs apprentissages par des pédagogies différenciées.

     

    Mesure 3 - Un accompagnement continu jusqu’à 16 h 30 pour les élèves de sixième

    Les élèves de sixième bénéficieront d’aide aux devoirs, d’un soutien méthodologique ou d’un tutorat pendant les temps laissés libres entre les heures de cours en étant accueillis dans l’établissement jusqu’à 16h30.

     

    Mesure 4 - L’extension du dispositif D’Col dans tous les collèges de l’éducation prioritaire

    Depuis la rentrée 2013, D’Col propose aux élèves de 6e en difficulté un dispositif numérique innovant d’aide individualisée, de soutien et d’accompagnement en français, en mathématiques et en anglais. Un enseignant référent prend en charge et encadre les élèves deux heures par semaine autour d’activités pédagogiques numériques.

     

    Mesure 5 - Développer l’ambition et la curiosité des élèves pour les aider à construire leur parcours

    Plusieurs dispositifs permettront d’accroître l’ambition scolaire des élèves de l’éducation prioritaire.

     

    Mesure 6 - Le développement d’internats de proximité pour les collégiens

    Les jeunes issus de milieux modestes peuvent avoir besoin de conditions d’hébergement et d’études adaptées pour réussir. Le développement d’internats de proximité, prévu par les investissements d’avenir, doit répondre à ce besoin.

     

    Axe 2 - Des équipes éducatives formées, stables et soutenues

     

    Mesure 7 - Du temps pour travailler ensemble

    Du temps sera dédié à la formation, au travail en équipe et au suivi des élèves dans les réseaux les plus difficiles :

    • au collège : une heure et demie par semaine ;
    • en primaire : 9 jours par an.

     

    Mesure 8 - Un grand plan de formation continue et d’accompagnement pour l’éducation prioritaire

    • Trois jours de formation annuels garantis dans les réseaux les plus difficiles.
    • Des experts de terrain pour accompagner les équipes.
    • Un tutorat pour les nouveaux enseignants.

     

    Mesure 9 - Des incitations fortes pour stabiliser les équipes

    • Une rémunération plus attractive grâce à des indemnités revalorisées significativement.
    • Un parcours en éducation prioritaire qui sera valorisé dans la carrière.
    • Des affectations ciblées en fonction des besoins locaux et du projet éducatif.

     

    Axe 3 - Un cadre propice aux apprentissages

     

    Mesure 10 - Des projets de réseau pérennes construits sur la base des meilleures pratiques

    Un référentiel élaboré à l’issue des assises ayant rassemblé l’ensemble des acteurs de l’éducation prioritaire servira de base pour construire des projets de réseaux et faire évoluer les pratiques pédagogiques. Les moyens alloués sur cette base seront garantis pour une durée de 4 ans.

     

    Mesure 11 - Un fonds académique pour financer des actions pédagogiques et l’animation des réseaux

    Les équipes pédagogiques locales bénéficieront de moyens leur permettant d’engager des actions innovantes au service des élèves.

     

    Mesure 12 - Un accueil des parents, chaque matin, pour mieux les associer à la vie de l’école

    Plus encore qu’ailleurs, l’École de la République doit s’ouvrir aux parents d’élèves : plusieurs dispositifs leur permettant de suivre les apprentissages de leurs enfants seront développés.

     

    Mesure 13 - 500 assistants de prévention et de sécurité supplémentaires pour améliorer le climat scolaire

    Les assistants de prévention et de sécurité, mis en place dès la rentrée 2012, ont fait leurs preuves sur le terrain et contribuent à rendre le climat scolaire plus serein. Ils sont formés et participent pleinement à l’équipe de l’établissement.

     

    Mesure 14 - Un infirmier scolaire supplémentaire dédié aux écoles et un assistant social, dans les réseaux les plus difficiles

    Aujourd’hui essentiellement présent(e)s au collège, les infirmier(e)s scolaires ont un rôle essentiel à jouer dans la prévention des risques de santé dès l’école primaire. Les personnels sociaux contribuent, pour leur part, à un meilleur suivi des élèves tout au long de leur scolarité.

     

    Source : http://www.educationprioritaire.education.fr


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  • L'entrée au CP est un véritable événement dans la scolarité pour le jeune enfant comme pour sa famille ; en effet, c'est l'année où il apprend à lire.

     

    Voici un document qui propose des orientations pédagogiques, des propositions d'organisation de classe et des fiches d'aide pour prévenir les difficultés des élèves.

     

     

    Source : http://eduscol.education.fr

     

    Par ailleurs, voici un site incontournable du CNDP, qui propose de petites vidéos pour suivre une classe de CP : du côté des élèves, des professeurs et des parents ...

    http://www.cndp.fr/lire-au-cp/

     

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  • L'essentiel sur la réforme des rythmes à l'école primaire

    L'objectif de la réforme : mieux apprendre et favoriser la réussite scolaire de tous

    • Depuis la mise en place de la semaine de quatre jours en 2008, les écoliers français ont le nombre de jours d’école le plus faible des 34 pays de l’OCDE: 144 jours contre 187 jours en moyenne. Ils subissent de ce fait des journées plus longues et plus chargées que la plupart des autres élèves dans le monde.
    • Selon les scientifiques spécialistes des rythmes de l’enfant, cette extrême concentration du temps est inadaptée et préjudiciable aux apprentissages. Elle est source de fatigue et de difficultés scolaires.
    • La réforme des rythmes scolaires conduira à mieux répartir les heures de classe sur la semaine, à alléger la journée de classe et à programmer les séquences d’enseignement à des moments où la faculté de concentration des élèves est la plus grande.
    • Elle permettra une meilleure articulation des temps scolaire et périscolaire et s’accompagnera d’une prise en charge des élèves jusqu’à 16h30 au moins.
    • Les élèves pourront accéder à des activités sportives, culturelles, artistiques qui contribueront à développer leur curiosité intellectuelle et à renforcer le plaisir d’apprendre et d’être à l’école.

     

    Les grandes lignes de la réforme : un cadre national exigeant qui favorise les ambitions éducatives des territoires

    • Le décret relatif à l’organisation du temps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires du 24 janvier 2013 fixe de nouveaux principes, qui devront être mis en œuvre à la rentrée 2013 : l’étalement des 24 heures d’enseignement hebdomadaire sur neuf demi-journées, incluant le mercredi matin ; une journée de classe de maximum 5 heures 30 et une demi-journée de maximum 3 heures 30 ; une pause méridienne de 1 heure 30 au minimum.
    • À titre d’exemple, l’ajout de 3 heures de classe le mercredi matin permettra d’alléger les autres journées en moyenne de 45 minutes.
    • Des activités pédagogiques complémentaires aux heures d’enseignement seront organisées en groupes restreints afin d’aider les écoliers rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages, d’accompagner le travail personnel des autres élèves ou de mettre en place une activité prévue par le projet d’école, le cas échéant en lien avec le projet éducatif territorial.
    • Des déclinaisons locales seront possibles à l’intérieur du cadre réglementaire national afin de prendre en compte les contraintes et les atouts des différents territoires et de permettre à ces derniers de mener à bien leurs ambitions éducatives.
    • Un certain nombre de dérogations – notamment le choix du samedi matin au lieu du mercredi matin – pourront être accordées. L’intérêt des élèves étant la priorité absolue, ces dérogations devront être justifiées par les particularités du projet éducatif territorial et présenter des garanties pédagogiques suffisantes.
    • Le maire pourra, au plus tard le 31 mars 2013, faire part au DASEN de son souhait de reporter l’application de la réforme à la rentrée 2014 pour toutes les écoles de la commune.

     

    Le financement de la réforme : la création d'un fonds spécifique pour accompagner l'organisation d'activités périscolaires par les communes

    • Le gouvernement a décidé la mise en place d’un fonds exceptionnel visant à aider les communes à redéployer les activités périscolaires existantes – notamment celles du mercredi matin – et à en proposer de nouvelles.
    • Toutes les communes ayant décidé de mettre en œuvre les nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2013 se verront allouer une dotation forfaitaire de 50 euros par élève.
    • Les communes éligibles à la dotation de solidarité urbaine (DSU) cible ou à la dotation de solidarité rurale (DSR) cible se verront allouer 40 euros supplémentaires par élève, soit 90 euros par élève au total pour l’année scolaire 2013-2014. Elles bénéficieront à nouveau du fonds l’année suivante, à hauteur de 45 euros par élève.
    • Parmi les communes ayant choisi de reporter l’application de la réforme à la rentrée 2014, seules celles éligibles à la DSU cible ou à la DSR cible toucheront ces 45 euros par élève.

     

    Un outil pour la mise en oeuvre de la réforme : le projet éducatif territorial

    • Le projet de loi pour la refondation de l’École prévoit que les activités périscolaires prolongeant le service public de l’éducation peuvent être organisées dans le cadre d’un projet éducatif territorial (PEDT).
    • Le PEDT est élaboré à l’initiative de la collectivité territoriale et associe à cette dernière l’ensemble des acteurs intervenant dans le domaine de l’éducation : administrations de l’État concernées (éducation nationale, sports, jeunesse, éducation populaire et vie associative, culture, famille, ville...), associations, institutions culturelles et sportives, etc.
    • Son but est de tirer parti de toutes les ressources du territoire et de créer des synergies pour garantir une plus grande continuité éducative entre les projets des écoles et les activités proposées aux élèves en dehors du temps scolaire et offrir à chaque enfant un parcours éducatif cohérent et de qualité.
    • L’élaboration des PEDT dans les communes au cours des prochains mois pourra se fonder sur l’expérience de nombreuses collectivités territoriales qui ont déjà développé des initiatives partenariales pour organiser, autour du temps d’enseignement, des activités périscolaires. Les PEDT permettront donc, dans bien des cas, de formaliser et de renforcer l’engagement des différents acteurs.
    • Les services déconcentrés du ministère de l’éducation nationale seront mobilisés pour constituer des équipes d’appui visant à favoriser la mutualisation des bonnes pratiques et à aider, avec les services d’autres ministères (comme le ministère de la jeunesse et des sports), les communes dans l’élaboration de leurs projets en matière péri-éducative.

     

     

    La mise en oeuvre des nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2013 : exemples et témoignages

    Les communes qui en ont fait le choix appliquent, à la rentrée 2013, les nouveaux rythmes scolaires dans leurs écoles maternelles et élémentaires. Cette réforme doit conduire à un meilleur équilibre entre temps scolaire et périscolaire, tout en maintenant le nombre d’heures d’enseignement hebdomadaire obligatoire. Découvrez l'organisation choisie à Paris, Grenoble et Écuelles, le témoignage d'acteurs de terrain et d'experts, tous engagés pour un plus grand respect des rythmes d’apprentissage et de repos des enfants.

    Lire la suite sur le site education.gouv.fr : ici

     

    Autres ressources :

    Télécharger le guide pratique :

    Guide pratique - Les nouveaux rythmes scolaires

     

    Retrouvez toutes les informations sur les rythmes scolaire sur le site education.gouv.fr :

    http://www.education.gouv.fr/pid29074/rythmes-scolaires.html


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  • Pourquoi changer le métier d'enseignant ?

    Un professeur des écoles doit 24 heures de cours et 108 heures annualisées réservées à l'aide aux élèves, à la formation et à diverses activités de coordination. Voilà pour le temps statutaire. Car le temps de travail réel du professeur est bien différent. Selon une étude de la DEPP (éducation nationale), il est estimé à 44h07 dans le primaire. A quoi tient ce décalage ?

     

    Lire l'article sur le site internet Le Café Pédagogique : ici

     

    Ce qu'en disent les enseignants :

    Changer le métier d'enseignant, ça veut dire quoi pour vous ? Si chaque enseignant a ses demandes particulières, il y a des revendications qui font écho...

    Lire l'article sur le site internet Le Café Pédagogique : ici

     

    Les propositions du ministre Vincent Peillon :

    "Le travail des professeurs ne se limite pas au temps devant élèves. Il faut définir ces tâches pour sortir du blabla des 30 dernières années".

    Vincent Peillon a présenté le 18 novembre ses propositions pour la réforme des métiers de l'enseignement.

    Mais comment mieux reconnaître ces métiers en période de basses eaux budgétaires ? C'est la difficulté que rencontre Vincent Peillon.

     

    Lire l'article sur le site internet Le Café Pédagogique : ici

     

    Voici deux documents du ministère de l'Education nationale sur ce sujet :

    Discussions sur les métiers

    Discussions sur les métiers - Les groupes de travail


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  • Etre directeur d'école comme le dit le GDID, une association regroupant près de 2 300 directeurs, c'est être à la fois "standardiste, comptable, surveillant, infirmier, réparateur, technicien de maintenance informatique, expert en sécurité, concierge, réceptionniste, gendarme, animateur, secrétaire, psychologue, agent d'entretien" tout en étant enseignant.

    Une tâche immense, indispensable mais peu reconnue. Or si les directeurs d'école disposent bien d'un statut et de responsabilités, ils ne sont pas les supérieurs hiérarchiques des enseignants.

    Une démarche commune du GDID, du Se-Unsa et du Sgen Cfdt pourrait changer cela.

    Voici un article issu du site internet Le Café Pédagogique : ici

     


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